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Ing�nierie des syst�mes d?information pour l?e-gouvernement�: strat�gie, concepts et bases


Abdelaziz Khadraoui, MATIS Geneva Team, CUI - Universit� de Gen�ve, Uni-Dufour, rue du G�n�ral Dufour 24, CH-1211 Gen�ve 4, Suisse, abdelaziz.khadraoui@cui.unige.ch.
Michel L�onard, MATIS Geneva Team, CUI - Universit� de Gen�ve, Uni-Dufour, rue du G�n�ral Dufour 24, CH-1211 Gen�ve 4, Suisse, michel.leonard@cui.unige.ch.
Daphn� Solomos, MATIS Geneva Team, CUI - Universit� de Gen�ve, Uni-Dufour, rue du G�n�ral Dufour 24, CH-1211 Gen�ve 4, Suisse, solomos0@etu.unige.ch.
Slim Turki, MATIS Geneva Team, CUI - Universit� de Gen�ve, Uni-Dufour, rue du G�n�ral Dufour 24, CH-1211 Gen�ve 4, Suisse, slim.turki@cui.unige.ch.

Date de publication : 30 octobre 2005

R�sum�

La r�ussite des projets d?e-Gouvernement est fortement li�e � la qualit� des Syst�mes d?Information (SI) mis en place par l?institution. Nous pr�sentons dans ce papier, une nouvelle strat�gie et de nouveaux concepts pour d�velopper les SI pour l?e-Gouvernement. Cette strat�gie est construite selon un cadre de r�f�rence comprenant quatre niveaux: le niveau ontologique, le niveau informationnel, le niveau des activit�s et le niveau d?impl�mentation informatique. Dans le cas des institutions, le niveau ontologique est construit � partir d?un ensemble de textes l�gaux. En effet, la particularit� des m�tiers institutionnels est d?�tre r�gis par un cadre l�gislatif qui constitue une source de connaissances pr�cieuse et indiscutable. Un SI d�velopp� pour supporter les activit�s d?un domaine institutionnel doit se conformer � ce cadre l�gislatif. Le but recherch� est de construire un noyau informationnel fond� sur des concepts stables. Afin de rendre le SI op�rationnel, un ensemble d?aspects organisationnels doit s?ajouter autour de ce noyau informationnel. Dans ce papier, nous nous int�ressons principalement � l?�tude des couches organisationnelles construites autour de ce noyau. Afin d?illustrer l?approche propos�e, nous pr�sentons un exemple d?un SI d?une universit� appliquant le trait� des accords de Bologne.

Abstract

The success of e-Government project will be greatly dependent on the quality of its Information System (IS). For this reason, we present in this paper, a new strategy and new concepts to develop IS e-Government. This strategy is built according to a framework including four levels: the IS ontology level, the informational level, the activity modelling level and the implementation level. In fact, the institution activities are governed by legal texts that regulate their execution. Therefore, these legal texts are considered as a common universe of discourse for all the professionals concerned by IS. We use legal texts as a source of knowledge to analyze and to construct the IS ontology level of an institutional domain. The objective of the ontology level is to build an informational kernel founded on stable concepts. This kernel evolves to integrate the organizational aspects not described in the legal texts. �In this paper, we are interested mainly in the study of the organisational layers built around this kernel. �To illustrate the approach suggested, we present an example of an IS of a university relating to the Bologna Agreements.


Table des mati�res

Texte int�gral

L?objectif principal de ce qu?on appelle en 2005 ��e-Administration�� ou ��e-Gouvernement�� est de moderniser le fonctionnement des institutions publiques, de r�duire les d�lais d?attente des citoyens, d?augmenter la productivit�, de diminuer les co�ts de fonctionnement, de r�organiser et d?all�ger les processus administratifs et de responsabiliser les institutions publiques. Il s?agit avant tout de rendre les processus administratifs plus transparents.

Le professeur Denis Tsichritzis1 d�finit l?e-Gouvernement comme �tant ��l?application des technologies de l?information et l?adaptation des processus et structures afin d?am�liorer l?information, la communication et la coop�ration entre les instances du gouvernement et les entreprises, les citoyens et les institutions non gouvernementales, ainsi au sein m�me du gouvernement��2.

La direction des institutions publiques est soumise � d?importantes transformations dans ses pratiques de travail du fait du d�ploiement massif de syst�mes d?information (SI), � tous les niveaux, celui d?un Etat f�d�ral ou centralis�, celui d?une R�gion ou d?un Canton, celui d?une commune, ou celui d?organismes publics comme les universit�s. Ce domaine, appel� e-Gouvernement, concerne des supports aux t�ches op�rationnelles, aux responsabilit�s � assumer, aux d�cisions � prendre, commun�ment appel�es t�ches d�cisionnelles, ainsi qu?aux t�ches internes, commun�ment appel�es t�ches administratives. Ce domaine concerne aussi les nouvelles situations qui peuvent surgir, les nouvelles activit�s qui peuvent �tre entreprises, du fait de la mise en place des SI. Il demande beaucoup de m�thodes pour progresser et enclencher un d�veloppement durable de SI.

Il est maintenant admis, � travers de multiples projets et travaux de recherche, qui se sont int�ress�s aux probl�matiques d?e-Gouvernement, que la r�ussite de ces projets est fortement li�e � la qualit� du SI mis en place.

L?objectif d?un SI est de faciliter les activit�s humaines. Il doit repr�senter une partie de la r�alit� qui est le domaine du SI. � Le d�veloppement des SI ne se r�duit pas � une affaire de d�veloppement informatique. Il a pour objectif d?apporter aux activit�s m�tiers un support qui les rendra beaucoup plus pr�gnantes, plus efficaces et plus coh�rentes. Au lieu d?�tre centr� autour d?une ou deux fonctionnalit�s bien pr�cises, ces SI sont devenus un v�ritable carrefour de comp�tences et de responsabilit�s, car toutes les activit�s humaines de l?institution sont concern�es par le SI � (L�onard, 2003b).

Dans les institutions, les m�tiers, sont r�gis par un cadre l�gal qui d�finit une partie importante de leurs activit�s. Un SI, destin� � traiter de ces activit�s m�tiers, doit se conformer � ce cadre l�gal. Par cons�quent, le contenu des textes l�gaux est indispensable et ils sont consid�r�s comme un � univers de discours � pour tous les acteurs concern�s par le SI. Les textes l�gaux constituent une v�ritable source de connaissances contenant des concepts fondamentaux et d�crivant de mani�re pr�cise les r�gles et les contraintes r�gissant le domaine trait�.

Les textes l�gaux sont consensuels et leur existence ne peut �tre remise en cause. Le discours l�gislatif est un discours normatif (Cornu, 2000) : ��Il porte les marques de la souverainet�, de la g�n�ralit� et de la d�termination de la loi �. Le discours l�gislatif comporte des caract�ristiques qui sont pr�gnantes dans les textes l�gaux, dans l?�nonc� m�me des r�gles et dans les contraintes r�gissant le domaine trait�. Ces caract�ristiques, li�es aux marques de souverainet� et � la d�termination de la loi sont constat�es dans l?emploi de certains verbes, tels que � devoir3 �, et de certaines formules, telles que � passible de peine4 � ou � sanctions p�nales5 �.

La d�marche d?exploitation des textes l�gaux comme source d?information pour l?ing�nierie des SI garantit l?ad�quation du SI � d�velopper avec les activit�s m�tiers d�crites dans ces textes l�gaux.

De plus, un SI �volue d?une mani�re continue en fonction des changements technologiques et des changements organisationnels. Au cours de cette �volution, les concepts extraits � partir des textes l�gaux restent stables. L?architecture du SI � d�velopper est fond�e sur ces concepts.

Plusieurs projets et travaux scientifiques ont eu recours � des textes l�gaux comme mati�re premi�re pour d�velopper des applications de diverses natures.

Nous citons quelques cas d?utilisation des textes l�gaux pour le d�veloppement de syst�mes juridiques.

Timothy Arnold-Moore7 (Timothy, 1998) propose des m�canismes de production et de maintenance de syst�mes juridiques. Ces m�canismes permettent de g�rer les amendements et les diff�rentes �volutions des documents l�gislatifs consid�r�s par ces syst�mes juridiques.

Guiraude Lame8 � travers un projet sur l?analyse des lois (Lame, 2002), (Lame, 2003) a test� la faisabilit� de l?approche qui consiste � int�grer une ontologie de droit susceptible de faciliter l?acc�s au site juridique que diffuse l?�dition Lois et d�crets du journal officiel de la R�publique fran�aise. Le but est de permettre une navigation par concepts entre les documents juridiques.

Farzindar et al. (Farzindar, Lapalme et al., 2004) ont �tudi� une application de r�sum� automatique de textes juridiques, qui permet aux juristes de consulter rapidement les id�es cl�s d?une d�cision juridique (les d�cisions des cours judiciaires du Canada) pour trouver les jurisprudences correspondant � leurs besoins. L?approche d�velopp�e est fond�e sur une analyse d?alignement manuel entre les phrases des r�sum�s mod�les et des jugements, et vise � exploiter la structure th�matique d?un texte. Un prototype, nomm� LetSum, a �t� d�velopp� � partir de cette analyse. Ce prototype prend en entr�e un jugement en anglais et le traite avec les �tapes suivantes�: pr�traitement (d�coupage en paragraphes, phrases et mots, analyse syntaxique et s�mantique), segmentation th�matique (d�coupage des textes en segments th�matiquement homog�nes), filtrage des citations (r�duire la quantit� de texte � analyser sans perdre de la pertinence), s�lection des unit�s pertinentes et production du r�sum�.

Les textes l�gaux peuvent �tre utilis�s � plusieurs fins. Ainsi, Muriel Bar (Bar, 1998) a �mis l?hypoth�se que le travail de mod�lisation des textes l�gaux offre une assistance pour l?�laboration de ces textes, et que cette mod�lisation peut intervenir tr�s t�t dans le processus l�gislatif et apporter une assistance non ambigu�, propre � favoriser l?�change de vues avec les auteurs des avants projets. Cette assistance se traduit par la mise en �vidence des zones floues et des fragments de textes l�gaux non clairement d�finis, par l?utilisation de termes non ambigus en reprenant, par exemple, des termes d�j� utilis�s et d�finis dans d?autres textes l�gaux et en �vitant les fragments redondants. La mod�lisation des textes l�gaux permet aussi de mettre en �vidence les situations remarquables qui peuvent aider � comprendre d?autres situations juridiques semblables et relever les fragments communs � plusieurs textes l�gaux.

Dans le cadre de nos travaux de recherche, notre d�marche est inscrite dans l?optique d?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement. Il ne s?agit pas de construire, � partir des textes l�gaux, des syst�mes experts9, ni de construire des bases de connaissances ou des syst�mes juridiques permettant d?encadrer des processus l�gislatifs. Le but de notre d�marche est d?�tablir, � partir des textes l�gaux, des mod�les ontologiques qui serviront de base au processus d?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement r�gis par ces textes l�gaux. Il s?agit de construire des SI permettant de faciliter les activit�s des personnes en charge des t�ches et des d�cisions au sein des institutions.

La suite de ce document est organis�e comme suit. Dans la section 3, nous pr�sentons le cadre de r�f�rence pour l?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement. La section 4 est consacr�e � l?�tude des couches organisationnelles d?un SI pour l?e-Gouvernement. Dans la section 5, nous pr�sentons un exemple d?ing�nierie d?un SI d?une universit� qui applique le trait� des accords de Bologne. Une synth�se et des perspectives sont propos�es en conclusion.

L?approche d?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement (Figure 1) est effectu�e selon un cadre de r�f�rence comprenant quatre niveaux : le niveau ontologique, le niveau informationnel, le niveau du domaine des activit�s (organisation) et le niveau d?impl�mentation informatique. Ces quatre niveaux ne sont pas pris en compte s�par�ment, mais au contraire, sont �tudi�s dans une approche globale, car ils sont fortement li�s.

Figure 1. Cadre de r�f�rence pour l?ing�nierie de SI pour l?e-Gouvernement

Les textes l�gaux utilis�s constituent l?univers s�mantique, � partir duquel nous allons extraire des concepts stables, des zones de responsabilit� (ZR) stables et des r�gles de gestion � exploiter pour l?ing�nierie de SI. Un univers s�mantique est d�fini comme l?espace informationnel n�cessaire pour l?accomplissement des activit�s m�tiers.

Les concepts, les ZR et les r�gles de gestion, extraites � partir des textes l�gaux, forment l?ontologie du SI. Dans le contexte de l?ing�nierie de SI, le terme ontologie d�signe le moyen de construire un inventaire pour d�finir et positionner les concepts, d�crivant la connaissance d?un domaine sp�cifique, afin de d�velopper le SI, supportant les activit�s de ce domaine. Le terme stable signifie, d?une part que ces concepts sont fondamentaux pour l?institution et qu?ils ne peuvent pas �tre remis en cause et, d?autre part, qu?ils sont ind�pendants de l?�volution de l?institution concern�e par le SI et de la technologie utilis�e par ce dernier. Une ZR repr�sente l?ensemble des activit�s qu?un r�le organisationnel peut effectuer en traitant de l?information. Une r�gle de gestion recouvre les conditions et les contraintes r�gissant l?ex�cution d?une ou plusieurs activit�s au sein de l?institution.

Nous mod�lisons le niveau ontologique � l?aide d?une carte de concepts. Une carte de concepts est un graphe o� les noeuds repr�sentent des concepts et les arcs repr�sentent des liens entre les concepts. Trois types de liens sont d�finis�par (Turki, A�donidis et al., 2004) :

  • lien de d�pendance existentielle10,

  • lien de sp�cialisation /g�n�ralisation11

  • lien d?instanciation12.

Une fois l?ontologie de SI construite, nous passons au niveau informationnel, qui repr�sente l?�tape interm�diaire de la d�marche menant de l?ontologie � l?impl�mentation du SI. Cette �tape permet de transformer les concepts en information avant de les traduire sous forme d?objets informatiques. Nous n?y mod�lisons ni les activit�s m�tier, ni les traitements informatiques, mais nous y repr�sentons, ce que nous appelons ��le noyau informationnel�� sur lequel sera construit le SI. Les directives pour le passage du niveau ontologique au niveau informationnel sont d�crites dans (Khadraoui, A�donidis et al., 2004).

Le noyau informationnel est sp�cifi� � l?aide du mod�le de Gavroche (L�onard, 2003a), (Pham, 2004). Ce mod�le de sp�cification des SI pr�sente l?avantage d?int�grer les aspects statiques et dynamiques dans un m�me mod�le. Un exemple de mod�le de Gavroche est repr�sent� � la figure 2.

Figure 2. Mod�le de Gavroche

Une transaction tr dans le mod�le de Gavroche est associ�e � une activit� productrice d?informations dans un processus de prise de d�cision. Elle comprend une (ou plusieurs) classe de base (�tr) en entr�e et une (ou plusieurs) classe de rajout comme r�sultat (tr�). La transaction tr utilise les informations contenues dans les objets des classes �tr, et produit des objets des classes tr�. Une transaction est d�finie par un traitement, une pr�-condition et une post-condition. �Le traitement associ� � une transaction est une s�quence d?op�rations, trait�es comme une unit�, qui exploite les objets de classes de base pour produire des objets dans les classes de rajout de la transaction. Une pr�-condition � une transaction est une condition au d�clenchement de la transaction. Elle concerne les objets des classes de base. Une post-condition � une transaction est une condition � la cr�ation d?objets dans les classes de rajout et donc � la terminaison de la transaction. Les pr�-conditions et les post-conditions � une transaction prennent la forme d?expressions bool�ennes pouvant �tre complexes et portant sur les objets respectivement des classes de base et de rajout de la transaction (Turki, 2005).

Les concepts fondamentaux, d�crits dans les textes l�gaux, ne suffisent pas � rendre le SI op�rationnel. Par cons�quent, l?�tude des couches organisationnelles, non d�crites dans les textes l�gaux, s?av�re n�cessaire. Les couches organisationnelles sont d�finies comme un ensemble d?aspects organisationnels, qui ajout�s autour du noyau informationnel, font �voluer le SI, pour le rendre op�rationnel.

L?�volution de ce noyau ne signifie pas que ces couches organisationnelles remettent en cause les concepts fondamentaux du SI, mais au contraire, qu?elles le compl�tent. Le noyau contient des informations g�n�riques au SI, tandis que le contenu des couches organisationnelles est sp�cifique � chaque institution. Le noyau informationnel �volu� peut aussi susciter, au sein de l?institution, des transformations dans les pratiques des activit�s ou de nouvelles activit�s.

L?�tude des couches organisationnelles d?un SI pour l?e-Gouvernement n�cessite une m�thodologie permettant�d?identifier :

  • les activit�s qui doivent �tre consid�r�es par le SI ;

  • les activit�s qui vont �tre supprim�es, transform�es ou cr��es ;

  • les processus de ces activit�s ;

  • les r�les organisationnels associ�s aux ZR, aux activit�s et aux processus ;

  • les impacts des r�gles de gestion ou des activit�s, d�crits dans les textes l�gaux, sur l?institution, c?est-�-dire sur les personnes ou les services concern�s par ces informations ;

  • la conformit� des r�les et ZR issus du processus de prise de d�cision collective avec les r�les et ZR pr�vus dans les textes l�gaux.

Afin d?identifier ces informations, nous proposons de suivre une d�marche collaborative comprenant un processus de prise de d�cision collective avec les personnes de l?institution.

L?approche collaborative a pour avantage d?am�liorer la globalit� du traitement d?un probl�me, la qualit� et la pertinence de choix, car chacun apporte un �clairage en fonction de son exp�rience, de son niveau d?information et de sa perception de la situation (Favier, Coat et al., 1998). Cette prise de d�cision collective doit �tre r�alis�e avec des personnes travaillant au sein de l?institution, mais aussi associer des personnes participant � l?ing�nierie du SI. Elle peut �tre facilit�e par l?utilisation d?un collecticiel et permettre de d�finir les r�gles de gestion, les r�les organisationnels, les ZR, les activit�s m�tiers et les processus m�tiers, non pr�vus dans les textes l�gaux.

Comme d�crit dans le m�tamod�le suivant (Figure 3), un r�le organisationnel peut �tre associ� � une ou plusieurs ZR. Il est d�fini comme un ensemble de responsabilit�s, d?autorit�s, de capacit�s n�cessaires pour ex�cuter une ou plusieurs activit�s ou contr�ler l?ex�cution de ces activit�s. Une personne peut �tre associ�e � un ou plusieurs r�les.

Figure 3. Relation entre une ZR, un r�le, une activit� et une personne

Une activit� m�tier est d�finie comme un ensemble de t�ches produisant et utilisant de l?information et peut �tre associ�e � un ou plusieurs processus (Figure 4). De m�me qu?un processus est d�fini comme un ensemble d?activit�s ordonn�es de mani�re sp�cifique dans le temps et l?espace, avec un d�but, une fin et des entr�es et des sorties clairement d�finis (Davenport, 1993).

Les r�gles de gestion, issues des textes l�gaux et d�finies pr�c�demment, sont de m�me nature que celles provenant de l?institution. Toutefois, de nouvelles r�gles de gestion, non d�crites dans les textes l�gaux, peuvent appara�tre au sein de l?institution. Elles peuvent �tre associ�es � une ou plusieurs activit�s qu?elles r�gissent (Figure 4).

Figure 4. Relation entre un processus m�tier, une activit� m�tier et une r�gle de gestion.

En plus, de l?utilisation d?un processus de d�cision collective, nous proposons d?utiliser l?approche Business Process Redesign (BPR), qui est un moyen de redessiner les processus m�tiers d?une institution en vue d?atteindre des am�liorations dramatiques sur la performance de cette institution (Hammer et Champy, 1993).

Le BPR est une technique reposant sur l?analyse des processus m�tiers. Elle permettrait dans notre cas�de�:

  • analyser les processus existant, en d�terminant comment ces processus conduisent les diff�rentes activit�s qui les composent,

  • identifier les processus, dont le SI peut supporter les activit�s,

  • redessiner les processus, qui n�cessitent une transformation pour respecter les concepts fondamentaux d�crits dans les textes l�gaux, et de d�couvrir de nouveaux processus n�cessaires � rendre le SI op�rationnel.

L?approche pour l?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement pr�sent�e se poursuit dans le cadre d?un projet men� en collaboration avec le Centre des Technologies de l?Information (CTI13) de l?Etat de Gen�ve. Notre �tude concerne l?ing�nierie de SI des institutions sociales genevoises. Dans le contexte de ce projet, nous avons travaill� sur deux types de loi�:

  • les lois qui concernent l?institution sociale genevoise OCPA (Office Cantonal des Personnes �g�es). L?activit� de cette institution est dict�e par la loi sociale cantonale genevoise14 (J 7 15) et la loi f�d�rale suisse15 (loi 831.30)�;

  • la loi qui concerne les prestations cantonales (J2 25). Cette loi permet aux ch�meurs en fin de droit de recevoir une aide financi�re non remboursable en �change d?une contre-prestation. Les prestations principales fournies sont le RMCAS (Revenu minimum cantonal d?aide sociale) et l?AI (Allocation d?insertion).

Nous travaillons �galement sur le SI d?une universit� appliquant le trait� des accords de Bologne16. Dans cette �tude, nous allons extraire les concepts, les r�gles de gestion et les ZR n�cessaires17.

Les principes de la d�claration de Bologne sont r�sum�s dans ce qui suit. �

Une architecture des �tudes sup�rieures fond�es sur trois grades dont la d�nomination varie selon les pays�(figure 5).

��Adoption d?un syst�me qui se fonde essentiellement sur deux cursus, avant et apr�s la licence. [?] Les dipl�mes d�livr�s au terme du premier cursus correspondront � un niveau de qualification appropri�e pour l?insertion sur le march� du travail europ�en. Le second cursus devrait conduire au master et/ou au doctorat comme dans beaucoup de pays europ�ens.��

Figure 5. Description des diff�rents dipl�mes relatifs aux accords de Bologne.

Adoption d?un syst�me de dipl�mes facilement lisibles et comparables, avec un suppl�ment au dipl�me (figure 6).

��Adoption d?un syst�me de dipl�mes facilement lisibles et comparables, entre autres par le biais du ��Suppl�ment au dipl�me��, afin de favoriser l?int�gration des citoyens europ�ens sur le march� du travail et d?am�liorer la comp�titivit� du syst�me d?enseignement sup�rieur europ�en � l?�chelon mondial.��

Figure 6: Description du suppl�ment au dipl�me.

Le suppl�ment au dipl�me est une annexe descriptive qui permet de d�tailler la formation re�ue � l?Universit�, les comp�tences acquises selon le choix d?une option plut�t qu?une autre. C?est une fa�on d?expliquer et de valoriser le contenu de la formation (Cedies, 2004).

Mise en place du syst�me europ�en de cr�dits (ECTS) (figure 7).

��Mise en place d?un syst�me de cr�dits ? comme celui du syst�me ECTS ? comme moyen appropri� pour promouvoir la mobilit� des �tudiants le plus largement possible. [?]��

Figure 7. Description du syst�me de cr�dits (ECTS).

L?ECTS traduit la charge totale de travail (cours, enqu�tes sur le terrain, labo, stages, r�daction de travaux, recherches en biblioth�ques, ?) et remplacera l?heure de cours traditionnelle (Cedies, 2004).

Promotion de la mobilit� entre les �tudiants�(figure 8).

��Promotion de la mobilit� en surmontant les obstacles � la libre circulation, en portant une attention particuli�re �: Pour les �tudiants l?acc�s aux �tudes, aux possibilit�s de formation et aux services qui leur sont li�s [?]��

Figure 8. Description de l?acc�s d?un �tudiant � une institution.

Le concept ��Inscription�� exprime l?acc�s d?un �tudiant � une ou plusieurs institutions et, par l� m�me, le principe de la mobilit� est garanti.

Accroissement de la dimension europ�enne du contenu des cursus universitaires (figure 9).

��Promotion de la n�cessaire dimension europ�enne dans l?enseignement sup�rieur, notamment en ce qui concerne l?�laboration de programmes d?�tudes, la coop�ration entre �tablissements, les programmes de mobilit� et les programmes int�gr�s d?�tudes, de formation et de recherche.��

Figure 9. Description du lien entre un dipl�me et une institution.

Un programme d?�tudes est d�fini comme tout dipl�me propos� par une institution donn�e. Une institution peut proposer un ou plusieurs dipl�mes, de m�me qu?un dipl�me peut appartenir � une ou plusieurs institutions.

Deux autres documents (Cedies, 2004) et (Reichert et Tauch, 2005) �noncent le principe suivant : ��une organisation en semestre et en unit�s d?enseignements�� (figure 10).

Figure 10. Description d?une unit� d?enseignement et d?un semestre.

L?ann�e d?�tude est divis�e en deux semestres et chacun d?eux contient une ou plusieurs unit�s d?enseignement. Une unit� d?enseignement repr�sente un ensemble de cours. Le terme ��cours�� d�signe non seulement un cours, mais aussi un s�minaire, un labo, un stage, etc. Un cours peut appartenir � une ou plusieurs unit�s d?enseignement (figure 11).

Figure 11. Description d?une unit� d?enseignement et d?un cours.

Une unit� d?enseignement est li�e � un dipl�me et une institution. Cette relation est exprim�e gr�ce au concept ��plan�� (figure 12).

Figure 12. Description d?un plan.

Pour d�terminer � quelle unit� d?enseignement et � quel semestre correspond un cours, et puis � quel enseignant sont li�s tous ces concepts, nous avons ajout� les concepts ��UEns ? Co ? Sem�� ��Enseignant�� et ��Ensei - UEns - Co - Sem�� (figure 13).

Figure 13. Description des concepts permettant d?associer un cours avec une unit� d?enseignement, un semestre et un enseignant.

Le document (Cedies, 2004) explique que le syst�me de cr�dits garantit la reconnaissance acad�mique des �tudes � l?�tranger par un syst�me permettant de mesurer et de comparer les r�sultats acad�miques de l?�tudiant et de les transf�rer d?un �tablissement � un autre, voire d?un pays � l?autre. Afin de d�terminer les r�sultats acad�miques d?un �tudiant, nous avons ajout� les deux concepts suivants (figure 14):

��Programme d?�tudes de l?�tudiant��, qui fait le lien entre le dipl�me auquel est inscrit l?�tudiant et le plan relatif � ce dipl�me.

��Programme d�taill� de l?�tudiant��, qui � partir du programme d?�tudes de l?�tudiant, d�taille les cours, unit� d?enseignement, semestre et enseignant li�s � ce programme.

Figure 14. Description du programme d?�tudes d?un �tudiant.

Il existe des r�gles de gestion dans les textes l�gaux, que nous pouvons exprimer sur le plan ontologique et qui ensuite, peuvent devenir des r�gles d?int�grit� dans le mod�le informationnel.

Le mod�le ontologique permet d?exprimer d?autres r�gles de gestion, qui sont incluses dans ce mod�le, mais non d�crites dans les textes l�gaux. Par exemple, le concept ��Inscription dipl�me�� fait le lien entre l?inscription d?un �tudiant � une institution et l?inscription � un dipl�me relatif � cette institution. Ainsi, ce concept exprime aussi la r�gle de gestion, selon laquelle l?inscription � un dipl�me par un �tudiant n?est possible que si le dipl�me fait partie de l?institution � laquelle l?�tudiant appartient.

En prenant en consid�ration l?universit� de Gen�ve comme universit� appliquant les accords de Bologne, nous identifions les deux ZR suivantes :

  • l?inscription � une universit� et � un dipl�me, qui est sous la responsabilit� du bureau des immatriculations�;

  • l?�tablissement du programme d?�tudes d?un �tudiant, c?est-�-dire les unit�s d?enseignement, les cours, auxquels l?�tudiant s?inscrit et qui est sous la responsabilit� du conseiller aux �tudes et du secr�tariat de la facult� concern�e.

La figure 15 pr�sente une synth�se sous forme de carte de concepts �labor�e � partir du trait� des accords de Bologne (figure 15)

Figure 15. Carte de concepts construite � partir des accords de Bologne.

La carte de concepts construite � partir des accords de Bologne comporte des concepts g�n�riques � toutes les universit�s, tels que les concepts qui concernent l?inscription d?un �tudiant � une institution et � un dipl�me, les trois types de dipl�mes (Licence, Master, Doctorat), le suppl�ment au dipl�me, l?utilisation du syst�me de cr�dits ou l?organisation en semestre et unit�s d?enseignement. Ces concepts forment le noyau du SI de chaque universit�. Le passage du niveau ontologique (Carte de Concepts) au niveau informationnel (Mod�le de Gavroche) n�cessite de faire des choix pour chaque concept en d�terminant s?il s?agit d?une classe ou d?un attribut, etc?

Le noyau informationnel est d�riv� de la carte des concepts (figure 16).

Figure 16. Mod�le Informationnel (mod�le int�gr�) d�riv� � partir de la carte de concepts.

Les transactions correspondent � des activit�s m�tiers ou � des t�ches effectu�es par des r�les organisationnels.

Dans le mod�le int�gr� (figure 16), trois transactions {inscrire l?�tudiant, d�finir le programme d?�tudes, d�tailler le programme d?�tudes de l?�tudiant} sont repr�sent�es. Ces transactions correspondent � des activit�s m�tiers au sein de l?universit�. Par exemple, ��inscrire l?�tudiant�� est une activit� contr�l�e ou ex�cut�e par un r�le organisationnel associ� � la ZR Bureau des immatriculations et inscriptions. Cette transaction peut �tre �galement contr�l�e ou ex�cut�e par un �r�le organisationnel associ� � la ZR Secr�tariat de l?institution et/ou au Service du conseiller aux �tudes.

Les deux activit�s ��D�finir le programme d?�tudes �, ��D�tailler le programme d?�tudes de l?�tudiant�� sont des activit�s contr�l�es ou ex�cut�es par des r�les organisationnels associ�s � la ZR secr�tariat de l?institution et/ou au service du conseiller aux �tudes.

Dans ce noyau informationnel appara�t un recouvrement informationnel entre les deux zones de responsabilit�s. Dans notre exemple, ce recouvrement se traduit par des classes communes et des transactions communes. Le recouvrement est g�r� par un protocole qui d�finit des droits sur la cr�ation, la suppression, la modification des objets de la classe commune et des droits sur l?ex�cution et le contr�le des transactions.

Ce noyau informationnel �volue pour int�grer des concepts sp�cifiques � chaque universit�. Ces concepts ont trait par exemple aux conditions d?inscription � une universit� et � un dipl�me ou le syst�me d?�valuation d?un cours ou la validation de cr�dits, obtenus par un �tudiant dans une universit� �trang�re.

Pour illustrer notre d�marche d?int�gration des couches organisationnelles au noyau informationnel, nous consid�rons le cas de l?Universit� de Gen�ve.

Une partie importante des aspects organisationnels du fonctionnement de l?Universit� de Gen�ve est d�crite dans (R�glement, 2005), (Guide Universit�, 2005) et (UNI_CondImm, 2005). L?�laboration de ces documents a fait l?objet d?une r�flexion et d?une prise de d�cision collective. Par exemple, les informations concernant les aspects organisationnels et qui sont d�crites dans (R�glement, 2005) ont fait l?objet d?une collaboration entre le conseil d�canal, le coll�ge des professeurs et le conseil de la facult�.

Nous n?allons pas d�crire dans ce document tous les aspects organisationnels de fonctionnement de l?Universit� de Gen�ve, nous nous int�ressons uniquement aux aspects organisationnels en rapport avec les deux zones de responsabilit�s�: le bureau des immatriculations et inscriptions et le service du conseiller aux �tudes et/ou le secr�tariat de l?institution. Une institution peut �tre soit une facult�, une section, un d�partement.

Nous avons identifi� certaines r�gles de gestion non d�crites dans les accords de Bologne et qui concernent le processus d?inscription d?un �tudiant � l?une des institutions de l?universit� de Gen�ve.

  • La demande d?immatriculation d?un �tudiant � l?Universit� de Gen�ve et son inscription � une facult� et � un dipl�me doit �tre adress�e au Bureau des immatriculations et inscriptions. Des taxes universitaires, d?un montant de 500 CHF par semestre, doivent �tre pay�es par le bulletin de versement postal qui est adress� � chaque �tudiant au d�but de chaque semestre d?�tude. Les demandes d?exon�ration des taxes universitaires d?encadrement pour situation financi�re difficile doivent �tre r�dig�es sur un formulaire � retirer d�s la rentr�e acad�mique au Bureau universitaire d?information sociale (UNI_CondImm, 2005).
    Ces r�gles de gestions sont traduites par l?ajout, dans le mod�le (figure 16), des attributs (taxe-universitaire, demande-exon�ration) dans la classe (Inscription) et sont valid�es au niveau de la transaction ��inscrire l?�tudiant��.

  • Le d�lai pour l?envoi de la demande d?immatriculation est le premier juin, avec exception pour certaines facult�s. Cette r�gle est traduite par l?ajout d?un attribut (d�lai-inscription) dans la classe (Inscription Dipl�me) et par un attribut (d�lai-immatriculation) dans la classe (Inscription).

  • Les candidats qui souhaitent s?immatriculer � l?Universit� de Gen�ve doivent poss�der un certificat suisse de maturit� ou un titre �tranger jug� �quivalent (UNI_CondImm, 2005). Il existe des conditions particuli�res pour les candidats pourvus de certains titres �trangers, non francophones ou d�pourvus de titres secondaires, voir la liste dans le document (UNI_CondImm, 2005). Ces r�gles de gestion doivent �tre valid�es au niveau de la transaction �inscrire l?�tudiant�.

  • Au sein de l?Universit�, il existe des enseignements (cours) obligatoires, qui sont ceux portant sur des mati�res dont les candidat-e-s doivent imp�rativement pr�senter l?examen pour obtenir la licence ou le master; les enseignements � option portent sur des mati�res qui ne font pas partie du programme obligatoire et qui peuvent �tre �ventuellement choisis dans d?autres facult�s. Ces enseignements d�pendent des plans d?�tudes de chaque facult�.

Dans cet article, nous avons pr�sent� un cadre de r�f�rence pour l?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement. Nous avons �mis en �vidence l?int�r�t de l?utilisation des textes l�gaux comme mati�re premi�re pour cette ing�nierie. Nous construisons un niveau ontologique, �labor� � partir des textes l�gaux, dans une perspective d?ing�nierie des SI. �Les concepts fondamentaux du domaine, les zones de responsabilit�s invariantes et les r�gles de gestion, extraites � partir des textes l�gaux, forment l?ontologie du SI. Elle forme la partie stable du SI.

A partir de cette ontologie, un noyau informationnel est construit. Ce noyau est adapt� pour int�grer des aspects organisationnels non d�crits dans les textes l�gaux.

Les questions li�es � la construction des couches organisationnelles d?un SI ont �t� abord�es. Cette �tude sp�cifie les activit�s qui sont consid�r�es, supprim�es, transform�es ou cr��es dans l?institution. Elle d�finit aussi les r�les organisationnels associ�s aux ZR, aux activit�s et aux processus. Enfin, les questions li�es � la conformit� des r�les et ZR issus du processus de d�cision collective avec les r�les et ZR pr�vus dans les textes l�gaux sont pos�es. A travers un exemple d?ing�nierie d?un SI d?une universit� appliquant les accords de Bologne, nous avons montr� concr�tement � quoi correspondent ces aspects organisationnels. La m�thodologie de construction des couches organisationnelles est en cours de finalisation. En effet, cette partie, �est en cours de d�veloppement, notamment la d�finition d?un ensemble de composants de m�thodes (Ralyt� et Rolland, 2001). Le raisonnement en terme de composants de m�thodes permet de prendre en compte la sp�cificit� des situations rencontr�es au cours de l?ing�nierie des SI.

Nous consid�rons que la d�marche d?ing�nierie des SI pour l?e-Gouvernement est guid�e par des composants de m�thodes. Ils concernent tous les niveaux du cadre de r�f�rence pour l?ing�nierie des SI pr�sent� dans cet article.

Nous mesurons le chemin qu?il reste � parcourir pour rendre la d�marche globale d?ing�nierie des SI � partir des textes l�gaux compl�tement op�rationnelle. N�anmoins, �nous pensons que les progr�s ne viendront que de la confrontation des r�sultats � l?�preuve de la pratique. ��

Afin d?appuyer notre d�marche, nous menons actuellement un projet de d�veloppement d?un environnement informatique pour l?�laboration des cartes de concepts � partir des textes l�gaux. Cet environnement permet d?�laborer, de consulter et de mettre � jour ces cartes de concepts. Cet environnement est con�u � partir de situations remarquables et � partir des composants de m�thodes. Cet environnement sera �tendu afin de g�rer l?activit� de construction du noyau informationnel et l?activit� de construction des couches organisationnelles.



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Notes de bas de page

1�Denis Tsichritzis�: Ancien professeur de l?universit� de Gen�ve.
2�Citation tir�e de la le�on d?adieu du professeur Denis Tsichritzis�(2002).
3�(Art. 11 de la loi Genevoise sur les prestations cantonales compl�mentaires � l?assurance vieillesse et survivants et � l?assurance invalidit� (loi J 7 15)) :��le b�n�ficiaire ou son repr�sentant l�gal doit d�clarer � l?office tout fait nouveau de nature � entra�ner la modification du montant des prestations qui lui sont allou�es ou leur suppression�.
4�(Art. 45, loi Genevoise J7 15)�: �les infractions � la pr�sente loi sont passibles des peines pr�vues � l?article 16 de la loi f�d�rale sur les prestations compl�mentaires � l?assurance vieillesse, survivants et invalidit�s, du 19 mars 1965.
5(Art. 15A, loi Genevoise C1 10 sur l?instruction publique)�: ��Sanctions p�nales, les contrevenants aux dispositions du pr�sent chapitre ou de son r�glement d?application sont passibles des arr�ts et de l?amende, ou de l?une de ces peines seulement �.
6�D?autres cas d?utilisations peuvent �tre consult�s dans (Glass��, Van Engers �et al.,2003), (Van Gog et Van Engers, 2001), (Menzel et Doerfler, 2002).
7�Travail de th�se effectu� � l?institut technologique de Melbourne
8�Travail de th�se au centre de Recherche en Informatique de l?�cole des Mines de Paris
9�D'une mani�re g�n�rale, un syst�me expert est un outil capable de reproduire les https://mes cognitifs d'un expert, dans un domaine particulier. Plus pr�cis�ment, un syst�me expert est un logiciel capable de r�pondre � des questions, en effectuant un raisonnement � partir de faits et de r�gles connus. Un syst�me expert se compose de deux parties, une base de connaissances, et un moteur d'inf�rence. La base de connaissances elle-m�me est compos�e d'une base de faits, et d'une base de r�gles. Le moteur https://nf�rence est capable https://tiliser faits et r�gles pour produire de nouveaux faits, jusqu'� parvenir � la question pos�e (https://fr.wikipedia.org/wiki).
10�Un concept C1 est en d�pendance existentielle du concept C2 si l?existence de C1 est li�e � l?existence de C2: Si le concept C2 dispara�t alors le concept C1 dispara�t lui aussi.
11�Un concept peut �tre la sp�cialisation ou la g�n�ralisation d?un autre concept. La g�n�ralisation/sp�cialisation est utile pour classifier des concepts en fonction de leurs points communs (g�n�raux) et de leur sp�cificit�. Une sp�cialisation est qualifi�e d?une relation ��est un�� ou ��est une sorte de��. La g�n�ralisation/sp�cialisation est un cas particulier des d�pendances existentielles.
12L' instanciation permet d?attribuer des valeurs � un concept. Un concept C2 est une instance du concept C1 �si C2 repr�sente une valeur attribu�e au concept C1. C?est une mani�re de mettre ehttps://nce des valeurs remahttps://s.
13�CTI : Centre des technologies de l?information (https://wwwhttps://.ch/cti/)
14https://www.geneve.ch/legislation/
16�Le 19 juin 1999, fut sign�e la d�claration de Bologne par 30 ministres europ�ens de l'�ducation. La d�claration a pour objectif d?harmoniser l?enseignement sup�rieur en Europe.
17�Nous nous sommes appuy�s sur trois documents : La d�claration de Bologne, l?espace europ�en de l?enseignement sup�rieur (Bologne, 1999), le Processus de Bologne? vers un espace europ�en de l?enseignement sup�rieur (Cedies, 2004)�et Trends IV�: European Universities Implementing Bologna (Reichert et Tauch, 2005).

Pour citer cet article


Abdelaziz Khadraoui, Michel L�onard, Daphn� Solomos et Slim Turki. �Ing�nierie des syst�mes d?information pour l?e-gouvernement�: strat�gie, concepts et bases�. e-TI, Premier Num�ro, 30 octobre 2005, https://www.revue-eti.netdocument.php?id=421.




Revue �lectronique internationale
publi�e par SIR de l'Ecole Mohammadia d'Ing�nieurs(Maroc)
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